En ce jeudi 16 juillet 2015 direction le plateau de Beille pour aller voir la 12e étape du Tour de France. Je suis passé prendre Thierry notre spécialiste montagne et direction Tarascon où nous nous garons au bout de la 4 voies histoire de s’éviter les bouchons lorsque nous repartirons le soir.
Le soleil est au rendez-vous, nous allons faire ce périple en mode touriste, avec sac à dos et quelques accessoires pour mettre l’ambiance lors de la montée du col: une mini enceinte bluetooth afin de monter en rythme, Homer Simpson sur le casque histoire de le sortir un peu mais sans qu’il fasse le moindre effort, sa réputation de « non sportif » est en jeu 🙂
Thierry de son côté est équipé de sa fameuse paires de tongues de récupération, celle qui ont foulé le podium du championnat de France par équipe FSGT et sa casquette aux couleurs de l’OM, gare aux supporters du PSG un peu trop provoquant! Nous partons donc sur les coups de 8h20 et dès les premiers mètres, il y a déjà les premiers bouchons. Au loin nous attendons crier « allez le TOAC » sans voir d’ou venait ces encouragements, nous apprendrons ensuite que c’était les vététistes Yohan Fardoux et Jérôme Verdeille, eux aussi venus voir les coureurs, ils étaient venus la veille en mode camping sauvage et prenait leur petit dèj sur la terrasse d’un troquet de Tarascon. Nous continuons notre slalom entre les voitures et là, nous voyons Robert Zambon qui transportait le jeune Hugo Fauresse prêt aussi à escalader le plateau de Beille comme les pros.
Nous sortons de Tarascon et là le défilé des voitures officielles commencent à nous doubler avec quelque fois un petit coup de klaxon amical, ça y est nous sommes dans l’ambiance, comme vous pouvez l’imaginer nous ne sommes pas les seuls à tenter l’aventure, c’est une ribambelle de vélos qui va s’attaquer à cette ascension mythique. Nous arrivons aux Cabanes, nous mettons en route la musique et c’est parti! On se régale avec ce beau temps, au fur et à mesure de notre progression notre sac à dos commence à peser mais les encouragement et les sourires engendrés suite à notre accoutrement nous font oublier la douleur.
Les épingles s’enchaînent, un vélo à assistance électrique nous double, après vérification ce n’était pas celui de Froome 🙂
Nous arrivons au sommet, et sommes déviés 300 mètres avant la ligne d’arrivée, et oui il y a encore pas mal de boulot pour les organisateurs pour finaliser cette étape.
Maintenant nous rejoignons des anciens collègues de boulot qui sont venus aussi voir le maillot jaune, ils sont arrivés la veille et nous accueillent de fort belle manière avec une boisson énergétique aux couleurs du crédit Lyonnais,en quelque sorte le maillot jaune en version liquide 😉
Nous cassons la croûte ensemble et profitons du soleil qui hélas va nous faire faux bon dès le début d’après-midi.
Avec Thierry nous commençons à regarder l’étape sur l’écran géant de France télévision, puis arrivent quelques gouttes qui rapidement se transforment en grêlons!
Chacun s’abrite comme il peut, nous ce sera sous une tente de la boutique officielle du Tour de France, Thierry essaye de protéger ses pieds du massage des grêlons qui franchement ne font pas semblant! Le temps change vite en montagne et maintenant nous avons devant nous un fossé transformé en un petit ruisseau en un rien de temps.
Perso j’étais content de m’être trimbalé mes chaussures de marche dans le sac à dos, mes pieds ont du coup moins souffert par rapport à Thierry et ses tongues. Nous avons quand même pu suivre l’étape sur le grand écran mais en claquant des dents et trempés jusqu’à l’os!
Beaucoup de spectateurs sont partis, du coup, nous avons pu voir de près l’arrivée triomphale de Purito Rodriguez mais il est vrai que nous n’avons pas trop traîné car il nous tardait de redescendre au chaud.
Le début de la descente s’est fait en claquant des dents, la pluie ayant tout de même cessée puis au fur et à mesure que nous descendions la température remontait ce qui n’était pas du luxe. Nous revoilà aux Cabanes où tous les bus des équipes étaient stationnés mais pas le temps de trop attendre les coureurs car on était trempé. On regagne les voitures, nous rechargeons les vélos, malgré une météo capricieuse nous sommes content de cette journée que nous ne sommes pas prêt d’oublier! Merci à Fred et ses collègues pour la pause repas et la bonne ambiance!
Christophe.B