Cette année le soleil s’est montré discret sur cette épreuve, découvrez le récit de Patrick qui est allé au bout de lui-même avec Thierry son fidèle compagnon sur le parcours de 100km…
Comme d’habitude j’ai dormi dans la voiture sur place afin de ne me lever qu’à 5H30 pour un départ avec Thierry à 6H30 pour faire les 100km.
La bonne humeur était là bien que la météo ne soit pas de la partie et nous savions que cette édition resterait gravée dans nos mémoires et jambettes pour quelques temps.
Le départ pris, sur un brusque changement de braquet en pleine prise Thierry a coupé sa chaîne non lubrifiée en deux morceaux. Il n’a pas fait les choses à moitié le bougre. La réparation faite avec deux attaches rapides et des maillons en moins nous sommes repartis sur un rythme moyen afin d’assurer de couvrir la distance.
Le parcours à 50% ne rendait rien car il était très glissant sur les pierres avec plusieurs passages qui ont été faits à pieds et la terre collait aussi un peu.
Pour ma part ce n’est qu’aux 70km que mes jambes se sont libérées et tournaient mieux alors que Thierry à eu un gros coup de mou.
Plus nous montions plus le vent soufflait et il faisait froid. Le passage le plus boueux a été sous Nore dans l’entrée du bois où je n’avais jamais vu autant de boue qui dans cette pente ne permettait même pas de faire plus de deux mètres sur le vélo.
J’ai attendu Thierry au ravito de Pradelles pour attaquer la descente où nous nous sommes fait plaisir en pilotage cette fois sur du sec. Nous avons en cours de trajet lavé et huilé trois fois nos transmissions aux ravitos toujours bien fournis avec cette odeur de saucisse grillée si alléchante.
Comme toujours, l’organisation a été sans reproche. A Pradelles il y avait des fourgons et véhicules pour redescendre les concurents qui étaient rotis.
Patrick Ourcival